WEF : la toute première déclaration du FMI sur les monnaies virtuelles

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Quelle place pour la blockchain et les cryptomonnaies au World Economic Forum de Davos ? Nombreux sont ceux qui suivent avec un grand intérêt les discussions autour de Bitcion. Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international, vient de présenter un document sur le bitcoin. C’est très intéressant, car c’est la première déclaration sur papier du FMI sur le thème des cryptomonnaies !

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FMI WEF2016 : Christine Lagarde

« Les monnaies virtuelles et leurs technologies sous-jacentes peuvent fournir des services financiers plus rapides et moins chers, et peuvent devenir un outil puissant pour approfondir l’inclusion financière dans le monde en développement ».

– Christine Lagarde, directrice du FMI

Les missions et la « portée » du FMI sont les suivantes : Le FMI encourage la coopération en matière de politique monétaire, favorise l’expansion du commerce mondial, aide à stabiliser les taux de change, surveille la politique monétaire et octroie des crédits aux pays ne disposant pas de réserves monétaires suffisantes. Dans ce contexte, et c’est éventuellement intéressant pour Bitcoin, le FMI agit en tant que soutien, notamment par une aide technique dans tous ces domaines. Il existe également la Banque mondiale, qui est souvent considérée comme une organisation sœur. Ces deux organisations trouvent leur origine dans le système dit de Bretton Wood, créé après la Seconde Guerre mondiale et qui avait alors pour objectif d’introduire des taux de change fixes. L’impact réel du FMI se situe clairement dans l’octroi de crédits aux pays en difficulté de paiement. Dans d’autres domaines, l’impact se limite à des « conseils et un soutien », car le FMI ne peut pas imposer de mesures « contraignantes ».

WEF : A propos du Bitcoin Paper du FMI – Monnaies virtuelles

Ce rapport est la toute première déclaration du FMI sur le thème des cryptomonnaies. En fait, ce rapport résume toute la monnaie numérique en « monnaies virtuelles ». J’en utilise la traduction dans la suite du texte, à savoir monnaies virtuelles. Et voici d’emblée une première critique : l’utilisation d’un terme comme monnaies numériques serait préférable. Car « virtuel » suggère « non-existence ». Selon moi, les « monnaies virtuelles » sont certes numériques, mais tout à fait réelles et on peut acheter des choses réelles avec. On dit que le bitcoin était, avant sa création, considéré comme Argent liquide numérique est le titre de ce document. Mais venons-en au fait : ce document est devenu une simple première déclaration et peut être assez facilement divisé en trois parties :

  • Classification
  • Fonctionnement
  • Régulation

Particulièrement intéressant : comment le FMI souligne les points importants comme la décentralisation ainsi que les cryptomonnaies.

Classification des monnaies virtuelles par le FMI

La technologie blockchain, c’est-à-dire les bases de données décentralisées, est expliquée et quelques approches réglementaires de certains pays sont mentionnées. Mais surtout, le FMI constate avec justesse que

Les technologies des « monnaies virtuelles » promettent une plus grande inclusion financière et une réduction des coûts de transfert de fonds.

La technologie permettra des transferts beaucoup moins chers qu’auparavant. Cela ressemble à une querelle de centimes, mais Johann Geevers a démontré de manière impressionnante cet automne lors d’une conférence à Zurich à quel point même quelques centimes peuvent être efficaces lorsqu’ils sont appliqués à grande échelle.

Le FMI constate par ailleurs que l’utilisation des Les monnaies virtuelles pourraient se répandre rapidement, en particulier dans les pays où la politique monétaire est laxiste. Toutefois, selon la volatilité de ces monnaies, une dolarisation pourrait également avoir lieu. Le FMI note qu’il est difficile de faire des prévisions dans le domaine de l’inflation. Monnaies virtuelles et fait remarquer que ce document est une toute première prise de position du FMI et qu’il doit avant tout servir à lancer une discussion constructive sur la réglementation. La réglementation est d’ailleurs un thème important et presque toute la dernière partie est consacrée à ce sujet. Intelligemment, le FMI pose la question pertinente : qui doit être régulé ? L’utilisateur des monnaies virtuelles ou d’autres parties concernées comme les exchanges ? Pour ensuite, au point [66] on constate

Les réponses réglementaires devraient être proportionnées aux risques sans étouffer l’innovation.

En français : les réponses réglementaires devraient être proportionnées aux risques, sans étouffer l’innovation.

Quoi qu’il en soit, les monnaies virtuelles sont un vaste domaine et nous ne sommes tous qu’au début d’une évolution imposante. Pour bien gérer les Les monnaies virtuelles un grand effort de suivi et d’analyse est encore nécessaire. C’est ce que constate également le FMI en guise de conclusion.

Critique : Le rapport n’aborde pas assez l’impact possible de la technologie blockchain sur « The Unbanked » ; les déclarations contenues « Il devient plus avantageux de transférer de l’argent » sont presque lapidaires, les Smart Contracts, leurs risques ainsi que leurs possibilités et les Decentralized Applications (Dapps) comme le permettra par exemple Ethereum, sont totalement absents. Aucune solution n’est présentée, tout le rapport se résume presque à des questions. De plus, on peut attendre d’une telle association une définition cohérente de l’argent. Sinon, bonne approche et belle vision du FMI dans Les monnaies virtuelles Potentiel et innovation !

SOURCE

[1] >&gt ; WEF2016 : INTERNATIONAL MONETARY FUND – Virtual Currencies and Beyond : Initial Considerations[3] >&gt ; http://www.imf.org/external/pubs/cat/longres.aspx?sk=43618[2] >&gt ; http://www.weforum.org/

Addendum : Technologie de la chaîne de blocs vidéo

Davos

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