
L’Association suisse des banquiers (ASB) a publié aujourd’hui un guide sur l’ouverture de comptes d’entreprise pour les sociétés blockchain. Le Blockchain Taskforce salue cette étape importante. Pour les entreprises basées sur la blockchain en Suisse, il est essentiel de pouvoir s’appuyer sur une infrastructure de base solide dans le domaine financier. Avec ce guide, l’ASB envoie un signal important pour la Suisse en tant que lieu d’implantation de la blockchain.
La Blockchain Taskforce s’engage pour le maintien et le développement de l’attractivité et de la compétitivité de la place économique suisse en matière de blockchain. Les plus grands défis à cet égard sont la création d’une sécurité juridique et de conditions-cadres fiables. Une infrastructure de base solide en fait également partie. Dans ce contexte, le guide publié aujourd’hui par l’ASB sur l’ouverture de comptes d’entreprise pour les entreprises de la blockchain envoie un signal important. Le guide exprime un consensus de base des banques suisses. Sur cette base, des relations d’affaires stables sont désormais possibles entre les entreprises basées sur la blockchain et les établissements financiers. Les entreprises sans Initial Coin Offering (ICO), notamment, devraient ainsi pouvoir accéder à des comptes d’entreprise, comme toute autre PME. Cette démarche est largement saluée, notamment par Heinz Tännler, directeur des finances du canton de Zoug et membre fondateur du groupe de travail sur la blockchain : « Nous saluons vivement le fait que l’Association suisse des banquiers ait réuni les banques autour d’une table et que l’on mette désormais entre leurs mains, avec le guide élaboré, un instrument leur permettant d’avancer rapidement dans ce domaine ».

 ;

 ;
Cadre juridique contraignant central
Le signal envoyé aujourd’hui est important pour la Suisse en tant que site de la blockchain et l’effort de l’Association suisse des banquiers est donc précieux. Sur la base de la technologie blockchain, il existe en Suisse un écosystème d’entreprises et de projets qui se développent de manière dynamique. Ceux-ci ont besoin d’un cadre juridique contraignant. Actuellement, il existe des lacunes à cet égard, qui doivent être rapidement comblées. Pour le conseiller d’Etat Heinz Tännler du canton de Zoug, où un pôle mondial de la blockchain s’est développé ces deux dernières années dans la « Cryptovalley », une chose est claire : « Des efforts de tous les acteurs – législateurs, régulateurs et branches impliquées – sont désormais nécessaires. Les très bonnes intentions qui ont vu le jour grâce à l’Association suisse des banquiers doivent maintenant être suivies d’actes afin d’assurer et de développer l’attractivité de la Suisse dans ce domaine ».
Pour Lorenz Furrer, co-initiateur de la Blockchain Taskforce, ce processus doit continuer à être suivi de près et encouragé.
« De tels signaux, comme le guide publié aujourd’hui par l’Association suisse des banquiers, sont également importants en ce qui concerne le rayonnement international, car la Suisse est en concurrence avec d’autres places pour occuper une position de pointe au niveau international ».
Contact
Lorenz Furrer
Co-initiateur Blockchain Taskforce
+41 31 313 18 48 | lorenz.furrer@furrerhugi.ch

 ;

 ;

 ;

 ;

 ;

 ;